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"Le Marius" de l’Audiodescription

Dernière mise à jour : 1 mars


Le Marius de l’Audiodescription existe depuis 2018. Il récompense l’auteur de la meilleure description de film parmi ceux sélectionnés par l’Académie des Césars dans la catégorie « César du meilleur film ».

 





Le Marius de l'Audiodescription a été créé par des membres d’un panel de la CFPSAA (Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et des Amblyopes) pour valoriser les audiodescriptions d’oeuvres cinématographiques. Ce panel, mis en place en 2010, est composé essentiellement  de personnes déficientes visuelles.

 

Depuis 2018 "Le Marius" les films suivants ont été récompensés :

 

2018 : « Petit paysan » un film d’Hubert Charuel, audiodécrit par Morgan Renault


2019 : « Pupille », un film de Jeanne Herry, audiodécrit par Dune Cherville


2020 : « J’accuse », un film de Roman Polanski, audiodécrit par Raphaëlle Valenti


2021 : « Eté 85 », un film de François Ozon, audiodécrit par Sabrina Bus


2022 : « Aline », un film de Valérie Lemercier, audiodécrit par Raphaëlle Valenti


2023 : « La nuit du 12 », un film de Dominique Moll, audiodécrit par Katia Lutzkanoff

 

Deux cent cinquante-cinq jurés ont voté pour le Marius 2024 qui sera décerné le mercredi 21 février à 18h30. Deux tiers des jurés sont des femmes, la doyenne ayant 85 ans et la plus jeune, 21 ans.

 

Cortex Média a réalisé l’audiodescription des affiches des films sélectionnés et vous propose de les écouter… en attendant de connaître le lauréat 2024 !


Au centre de l’affiche, sur un tapis de neige, le titre s’étage en grandes majuscules rouges : “Anatomie d’une chute”. Vu d’en haut, entre les lettres, des petites silhouettes se distinguent : un homme en jean et pull à col roulé bleu gît dans la neige, une traînée de sang derrière la tête. A côté, une femme blonde téléphone. Un adolescent est blotti contre elle. A leurs pieds, un border collie [bordeur coli], chien de berger blanc aux taches brunes, observe l’homme.  En haut de l’affiche, au centre, en noir  : « Les films Pelléas et les films de Pierre présentent » est suivi d’une palme dans un ovale surplombant : “Palme d’or, Festival de Cannes 2023”. Dessous, en majuscules noires, se succèdent sur une même ligne : Sandra Hüller [u-lère], Swann Arlaud, Milo Machado Graner, Antoine Reinartz.  En bas, sous le titre, en noir : « Un film de Justine Triet. » Écrit en plus petit : Samuel Theis, Jehnny Beth, Saadia Bentaïeb, Camille Rutherford, Anne Rotger, Sophie Fillières.  En bas à droite, dans un carré rouge souligné de blanc, « France Inter » s’inscrit en minuscules blanches sous deux demi-cercles, dont l’un est surmonté d’une antenne.

Anatomie d’une chute

de Justine Triet,






















Sur la moitié inférieure de l’affiche, à gauche, devant une lande bordée de collines, un blond trapu au visage poupin est assis sur le capot d’une vieille voiture. En pantalon gris, il a les mains dans les poches de son blouson bleu. A côté, une blonde aux longs cheveux l’observe avec un demi-sourire. Elle porte un jean et un blouson marron. Le blond sourit à un trentenaire élancé, qui se tient à droite, de profil. Les cheveux châtain en bataille, il est vêtu d’une doudoune bordeaux et d’un pantalon de jogging assorti. L’air taquin, il pointe le blond du doigt. Aux pieds du châtain, un staff marron et blanc, chien musclé au poil ras, attend un ordre.  En haut de l’affiche, devant un grand ciel bleu, au centre, en blanc : Insolence productions présente. Dessous, entre deux palmes bleues : “Prix du Public, Festival Premiers plans d’Angers”. En majuscules blanches, dans la largeur : Anthony Bajon, Raphaël Quenard, Galatea Bellugi. Au centre de l’affiche, « Chien de la casse » s’étage sur trois lignes en grandes majuscules blanches éclaboussées, suivi de « Un film de Jean-Baptiste Durand », en plus petit.

Chien de la casse

de Jean-Baptiste Durand






















Dans une pièce à moquette beige et noire, dix personnes sont assises en rond autour d’une table basse circulaire. Un bâton de parole est posé dessus. Dans le sens des aiguilles d’une montre et en partant du haut, se succèdent : un brun aux cheveux ras ; une brune fine, coiffée d’un chignon ; une femme aux longs cheveux châtain avec des lunettes ; un jeune homme à la peau noire ; un barbu corpulent ; une femme aux courts cheveux blonds ; un homme aux cheveux ras ; un autre, dégarni ; un brun, penché en avant ; une femme châtain coiffée d’un chignon.  Tout en haut de l’affiche, en petites lettres bleues : Trésor Films et Chi-Fou-Mi productions présentent. Dessous, en plus gros : par la réalisatrice de pupille.  En bas, sous le groupe, en minuscules blanches : Birane Ba, Leïla Bekhti, Dali Benssalah, Elodie Bouchaize, Suliane Brahim, jean-pierre darroussin, adèle exarkopoulos, gilles lellouche, miou-miou, denis podalydès, fred testot. Dessous, le titre s’étale en minuscules bleues sur toute la largeur : « je verrai toujours vos visages » En plus petit, en blanc : « Un film de Jeanne Hérry » Musique originale Pascal Sangla  Produit par Hugo Sélignac et Alain Attal  En bas à droite, dans un carré rouge souligné de blanc, « France Inter » s’inscrit en minuscules blanches sous deux demi-cercles, dont l’un est surmonté d’une antenne. Au-dessus, à côté d’un B majuscule blanc terminé par une étoile, Fondation Barrière, Fondation d’entreprise.

Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry






















Au centre de l’affiche à fond noir, un homme aux courts cheveux sombres striés de blanc se tient de ¾, en buste, tourné vers la gauche. Ses épais sourcils sont froncés et son regard, dur. Il a des grandes rides d’expression au-dessus de la bouche. Il porte une chemise blanche, une veste de costume noire et une cravate assortie. Derrière lui, un agent en uniforme noir et casquette, est aussi tourné vers la gauche. En haut de l’affiche, au centre, en lettres blanches, « Quinzaine des cinéastes, société des réalisatrices et réalisateurs de films, Cannes 2023 ». A gauche, en blanc : Arieh Worthalter ; à droite : Arthur Harari. En bas, au centre, « Le procès Goldman » s’étage sur trois niveaux en minuscules blanches. Dessous, en plus petit : « Un film de Cédric Kahn »  En bas à droite, dans un carré rouge souligné de blanc, « France Inter » s’inscrit en minuscules blanches sous deux demi-cercles, dont l’un est surmonté d’une antenne.

Le procès Goldman 

de Cédric Kahn





















 Au centre de l’affiche, deux visages masculins de profil émergent des fougères. Ils sont tournés vers la droite. Au premier plan, un quadragénaire brun barbu, front plissé et sourcils froncés, regarde droit devant lui, l’air inquiet. Derrière lui, un jeune garçon châtain d’environ 17 ans a les yeux levés vers le ciel. Il a des traits fins, un regard doux et des lèvres charnues. En haut de l’affiche, au centre, en blanc, une palme couchée dans un ovale surplombe « Festival de Cannes, Un certain regard, Film d’ouverture, sélection officielle 2023 ». A gauche, en majuscules blanches : ROMAIN DURIS. A droite, PAUL KIRCHER. Sous les visages, au centre, en grandes majuscules blanches : « Le règne animal ». Dessous, en plus petit « Un film de Thomas Cailley » avec Adèle  Exarchopoulos, Tom Mercier et Billie Blain.  En bas à droite, dans un carré rouge souligné de blanc, « France Inter » s’inscrit en minuscules blanches sous deux demi-cercles, dont l’un est surmonté d’une antenne.

Le règne animal 

de Thomas Cailley

 

















L'information en plus : L’Audiodescription est une technique née aux États-Unis et apparue en France en 1989. Elle permet à une personne aveugle ou malvoyante de suivre un film et d’en percevoir toute la richesse. Elle se glisse entre les dialogues et accompagne le spectateur pour lui faire vivre l’expérience la plus complète possible.

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